samedi 3 septembre 2011

Cycle de vie du produit et ses implications stratégiques

Cycle de vie du produit et ses implications stratégiques
 








                             Phases du cycle e                                
Éléments de stratégie
Lancement (introduction)
Croissance
Maturité
Déclin
Stratégie d’ensemble
Créer le marché, persuader les clients adopteurs d’essayer le produit
Pénétrer le marché, persuader les clients à préférer la marque
Défendre la position, surveiller les incursions des concurrents
Préparer le retrait, rentabiliser au maximum
Politique de prix
Prix élevés, pour amortir les coûts de lancement
Prix élevés, pour tirer parti de la forte demande
Ce que la concurrence autorise, éviter les guerres de prix
Prix suffisamment bas pour permettre la liquidation rapide
Distribution
Sélective, construite de façon progressive
Intensive peu de remise puisque les vendeurs sont désireux de
s’approvisionner
Intensive fortes facilités commerciales pour conserver les espaces de vente
Sélective élimination progressive des affaires non rentables
Stratégie publicitaire
Centrée sur les besoins des premiers adopteurs
Rendre le marché conscient des avantages de la marque
Utiliser la publicité comme un moyen de différenciation par rapport aux marques similaires
Mettre l ‘accent sur les prix bas pour réduire les stocks
Frais de vente et dépenses de promotion
Élevés, attirer les cibles par des échantillons et autres incitations à essayer la marque
Modérés, pour créer la préférence pour la marque (la publicité convient mieux pour ce résultat)
Élevés, pour encourager le changement de marque et transformer certains acheteurs en utilisateurs fidèles
Minimaux

jeudi 1 septembre 2011

Arrhes, avances et acomptes : quelles différences ?

Arrhes, avances et acomptes : quelles différences ?

 








 

Les arrhes ne lient ni le vendeur, ni l'acheteur. Chacun reste libre de revenir sur son engagement et peut renoncer à la transaction :
  • si la vente ne se réalise pas à l'initiative du client, ce dernier perd les arrhes versées qui restent acquises au vendeur et ne sont pas soumises à la TVA ;
  • si c'est à l'initiative du vendeur, ce dernier doit restituer à l'acheteur le double de la somme reçue.
L'avance est également versée avant l'exécution de la commande. Mais à l'inverse des arrhes, elle vaut contrat de vente et constate un engagement ferme et définitif. Elle oblige ainsi :
  • le client à acheter. Ce dernier ne peut pas renoncer à la vente même en abandonnant la somme déjà versée. Si le client se désiste, le vendeur a le droit de réclamer des dommages et intérêts ;
  • le vendeur à réaliser la vente (ou la prestation). À défaut, il devra intégralement rembourser l'avance et acquitter des dommages et intérêts.
L'acompte s'analyse aussi comme un premier versement sur le prix d'une vente ferme et définitive.
  • Il entraîne ainsi, pour le vendeur et l'acheteur, les mêmes obligations que l'avance et est soumis à la TVA.
  • Mais il n'est en principe versé que si une partie de la prestation ou de la vente a déjà été réalisée.



lundi 29 août 2011

Indemnité pour perte d'emploi : Le projet de loi est sur la bonne voie


Indemnité pour perte d'emploi : Le projet de loi est sur la bonne voie




Le conseil d'administration de la CNSS a décidé d'activer le processus d'élaboration du projet de loi sur l'indemnité pour perte d'emploi. Une réunion extraordinaire de la commission de gestion et d'études se tiendra ce lundi 29 août.
Le projet de loi sur l'indemnité pour perte d'emploi avance. Lors de sa troisième réunion ordinaire du mois d'août (10,17, 24) à Casablanca, le conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a décidé d'activer le processus d'élaboration de ce projet qui tarde à voir le jour. Le conseil d'administration a ainsi appelé à la tenue d'une réunion extraordinaire de la commission de gestion et d'études ce lundi 29 août pour examiner les questions financières en suspend pour la mise en œuvre de ce projet. La durée de l'indemnité étant fixée à 6 mois. Elle serait équivalente à 70% du salaire de référence des trois derniers mois sans dépasser 100% du Smig. Pour prétendre à cette indemnité, le salarié doit justifier de 780 jours de cotisations dont 216 durant la dernière année avant la perte de l'emploi. Rappelons que l'Etat participera au démarrage du dispositif avec un fonds d'amorçage de 250 MDH. Un montant qui, selon les professionnels, qui ne suffira pas pour une année de fonctionnement du dispositif. Le conseil d'administration de la CNSS, sous la présidence du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, Jamal Rhmani, a examiné plusieurs points notamment la réorganisation du conseil, la hausse du salaire minimum, la pension de vieillesse et la couverture sociale au secteur de la pêche côtière. Les membres du conseil d'administration ont voté à l'unanimité la réorganisation de l'organigramme du conseil, avec la nomination de Mohamed Horani en tant que représentant du patronat et de Mohamed Alaoui en tant que représentant des salariés. Il a été procédé à la nomination des membres de la commission de gestion et d'études.Dans le cadre du dialogue social liant le gouvernement aux centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises du Maroc ( CGEM), le conseil d'administration a approuvé à l'unanimité la hausse du salaire minimum de 600 à 1000 DH. Cette mesure bénéficiera à plus de 82.000 personnes avec un coût annuel de près de 290 MDH. Le conseil a recommandé la mise en œuvre de cette mesure à partir du 1er septembre prochain avec une rétroactivité financière à partir du 1er juillet, selon l'accord du 26 avril 2011. S'agissant de la pension de vieillesse, la condition de 3240 jours d'assurance parmi les conditions d'éligibilité a été présentée à la commission de gestion et d'études. Figure également l'approbation de l'extension de la couverture sociale et médicale au secteur de la pêche côtière traditionnelle au profit de 45.000 bénéficiaires. Par ailleurs, le conseil a approuvé le projet d'extension de la couverture sociale et médicale au profit du personnel du transport non salarié porteurs de la carte professionnelle. Une mesure qui concernera 300.000 bénéficiaires et sera mise en œuvre après l'approbation par le Parlement du projet de révision de la loi sur la sécurité sociale. Dans le cadre de l'Assurance maladie obligatoire ( AMO), le conseil a approuvé lors de sa réunion du 24 août, le procès verbal de la réunion du conseil d'administration du 2 février 2010, et les listes financières intégrées au titre de l'année 2010 et le budget révisé de 2011.

Laila Zerrour
Aujourd'hui le Maroc : 29 - 08 - 2011

L’Organisation mondiale du commerce (OMC)

L’Organisation mondiale du commerce (OMC)






1. UNE INSTITUTION INTERNATIONALE ATTRACTIVE

Quatre grandes missions sont confiées à l’OMC :



·         assurer la mise en place des accords conclus dans le cadre de l’Uruguay Round ;
·         constituer un cadre permanent de négociations commerciales internationales ;
·         examiner régulièrement les politiques commerciales des États membres pour réduire les obstacles aux échanges ;
·         instaurer une procédure nouvelle de règlement des différends.

Les objectifs de l’OMC épousent ceux du GATT mais avec, en plus, l’ambition d’arbitrer efficacement les conflits commerciaux entre pays membres.
L’OMC siège à Genève dans les locaux qui étaient ceux du secrétariat du GATT. La structure reste de petite taille (635 personnes début 2007). Elle a un directeur général et quatre directeurs généraux adjoints. Elle est dirigée par Pascal Lamy depuis 2005.
Le budget de l’OMC est de 175 millions de francs suisses, il est environ 6 fois inférieur à celui du FMI et 10 fois inférieur à celui de la Banque mondiale. La contribution financière de chaque État membre au budget de l’OMC est proportionnelle à sa part dans le commerce mondial.
En 1995 l’OMC comptait 112 membres. Depuis de nombreux pays ont rejoint l’OMC comme l’Angola en 1996, la Chine en 2001, le Vietnam début 2007. Début janvier 2007, le nombre de ses membres atteint 150. D’autres pays négocient leur adhésion comme la Russie. Cette croissance témoigne de l’attractivité de l’OMC.

2. UN POUVOIR DE RÉGULATION DES ÉCHANGES

Pour soutenir la libéralisation des échanges, l’OMC se base sur l’Acte final de l’accord de Marrakech (1994) qui prévoit notamment :
·         la réduction des protections sectorielles :
– la fin de l’exception agricole, avec la réduction progressive des aides à l’exportation et des aides directes, complétée par l’ouverture des marchés aux produits étrangers de l’ordre de 3 % puis 5 % de la demande intérieure ;
– le démantèlement de l’accord multifibres (suppression des quotas textiles effective en
janvier 2005) ;
– la libéralisation des échanges de services : General Agreement on Tariffs in Services, concrétisé par deux accords en 1997, libéralisant les services de télécommunication et les services financiers ;
·         l’accord sur la propriété intellectuelle, le TRIPs (Trade Intellectual Property Rights). Cet accord pose le principe qu’une marque ne peut être utilisée sans l’accord de son détenteur et oblige les États membres à établir des sanctions en cas de fraude.



3. L’ORGANE DE RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS, CLEF DE VOÛTE DE L’OMC

L’ORD est un organe quasi-judiciaire, créateur d’une nouvelle source de droit. Il est autorisé à sanctionner financièrement les États. Un tel pouvoir est unique dans le droit international. En cas de litige, la nation qui s’estime lésée peut demander la constitution d’un groupe de 3 membres qui rend ses conclusions. Le mémorandum relatif au règlement des différends fixe les modalités d’instruction des plaintes et les mesures censées assurer l’efficacité des condamnations.
L’ORD est sollicité par un nombre croissant de pays, y compris des pays émergents, qui recourent à ses procédures. En dix ans d’existence, plus de 330 plaintes ont été déposées devant l’ORD. Environ 50 % des litiges se sont soldées par un règlement à l'amiable après consultations préliminaires.
Le nombre des différends soumis à l’ORD témoigne à la fois d’une relative efficacité de la procédure, mais également de l’intensité des frictions commerciales internationales.
Ce mécanisme est aujourd'hui perçu comme un facteur d'équité dans le système commercial, cependant, il reste difficile d'accès pour les pays les moins avancés.

4. UNE INSTITUTION SOUMISE À DES CRITIQUES PARFOIS VIOLENTES

À la fin des années 1990, le mouvement altermondialiste critique les conséquences sociales des plans de libéralisation imposés aux pays du Sud. Les manifestations qui accompagnent la troisième conférence ministérielle de l’OMC à Seattle en 1999 ont un retentissement considérable.
La pratique a révélé la difficulté d’une indépendance réelle de l’OMC face aux pays développés qui tentent de contourner ses décisions, voire d’imposer leur agenda. Un exemple frappant reste l’unilatéralisme des États-Unis : pour préserver leur position commerciale, les États-Unis utilisent toujours une particularité de leur législation commerciale (articles 301 et super 301). De même l’accord sur les TRIPs a été imposé par les États-Unis, ce qui pose problème dans certains secteurs comme l’industrie pharmaceutique où l’accès des PVD aux médicaments produits par des firmes américaines est limité par cet accord.
L'organisation de l'OMC assure théoriquement à chaque État la maîtrise des négociations, mais elle encourage de fait les États à conduire des négociations officieuses. Ces réunions restreintes ne font l'objet d'aucune information et excluent de fait les pays pauvres, pénalisés par le manque de moyens et de compétences pour faire valoir leurs positions.

5. LA MONTÉE DES DISSENSIONS ENTRE LES ACTEURS



La conférence ministérielle de l’OMC de Seattle (1999) a échoué du fait des divergences entre les États-Unis et les Européens et du fait de la volonté nouvelle des pays en développement de se structurer pour faire entendre leur voix. La conférence ministérielle de Cancun (2003) se clôt, elle aussi, par un échec largement pour les mêmes raisons. À cette occasion, le « groupe des 22 » se constitue autour de la Chine, l’Inde et le Brésil pour réclamer la baisse des subventions agricoles.
Le cycle de Doha lancé en novembre 2001 dit « cycle du développement » est suspendu en juillet 2006. Début 2008, il paraît toujours dans l’impasse. Les États-Unis hésitent à réduire leurs subventions agricoles, l’Europe est peu encline à diminuer ses droits de douanes sur les produits agricoles alors que l’Inde et le Brésil exigent une libéralisation agricole en préalable à un démantèlement des instruments de protection de leurs marchés industriels et de services.

dimanche 28 août 2011

Des produits toxiques dans les vêtements de 14 grandes marques






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vendredi 26 août 2011

LA LOGISTIQUE : Histoire et définitions


LA LOGISTIQUE : Histoire et définitions









Que signifie le concept de LOGISTIQUE ? Le concept de logistique est une notion très ancienne qui s’est exprimée en premier lieu dans le milieu militaire. La logistique d’entreprise n’est apparue que longtemps après la fin de la deuxième guerre mondiale.
L’ASLOG (Association française de la logistique) définit la logistique comme « l’ensemble des activités qui ont pour but la mise à disposition au moindre coût d’une quantité de produits, à l’endroit et au moment où une demande existe ». Cette définition présente la logistique comme un ensemble très large de savoir-faire techniques.
La notion de logistique d’entreprise n’est apparue que dans les années 50 : Marks et Taylor la définissent alors comme un « mouvement ou manutention de marchandises du point de production au point de consommation ».
Dix ans plus tard, la définition du dictionnaire reste très générale : « l’ensemble des moyens et méthodes concernant l’organisation ». L’économiste anglais John Magee (1968) complète alors cette définition comme « une technique de contrôle et de gestion des flux de matières et de produits depuis leur source d’approvisionnement jusqu’à leur point de consommation ».
Apparaît ici la notion d’organisation des flux tout au long du cycle du produit. Il reste alors à préciser que la logistique concerne la maîtrise de ces flux et que cette démarche se situe à deux niveaux :

A) Les flux physiques et les flux d’information

De ce fait, la logistique concerne un très vaste domaine lié au mouvement des produits.
Concrètement, cela concerne les opérations et techniques telles que :
• la localisation des usines et des entrepôts,
• la gestion et la réception des matières premières,
• la gestion et le stockage de ces matières,
• la gestion de production,
• la gestion et le stockage des en-cours,
• la gestion et le stockage des produits finis,
• l’emballage,
• la préparation de commandes,
• la manutention,
• les transports et les tournées de livraison.

La logistique couvre donc plusieurs réalités, avec néanmoins un point de convergence, qui se détermine par l’optimisation de ces flux de produits. C’est une démarche de gestion ou d’organisation de ces flux dans le temps et dans l’espace en quatre périodes :
• gestion des flux d’approvisionnements,
• gestion des flux de production,
• gestion des flux de distribution,
• gestion des flux liés au service après-vente (logistique de soutien).

B) Logistique et gestion de production

§  Fonctions couvertes par la logistique

Dans les entreprises, on trouve des fonctions logistiques bien différentes :
– celles qui assurent des fonctions opérationnelles :
• gestion de la flotte de camions et des prestataires de transport ;
• gestion des articles en stock ;
• gestion des entrepôts ;
• ordonnancement des travaux et approvisionnement des lignes de production en pièces pour une bonne maîtrise des flux ;
– celles qui assurent le contrôle des flux réels afin d’en dégager des axes d’amélioration ;
– celles qui organisent la productivité, qui redéfinissent les organisations logistiques ou de production (organisation interne ou externalisation) ;
– celles qui assurent le soutien logistique dans les services après-vente.

§  Logistique ou gestion de production – Un débat d’arrière-garde

À part les fonctions opérationnelles concernant spécifiquement les transports, on retrouve ces mêmes fonctions dans le domaine de la gestion de production. Ne cherchons donc pas à opposer ces deux approches et ne cherchons pas à polémiquer pour savoir quelle approche englobe l’autre ; il faut se concentrer, avant tout, sur la maîtrise des flux de production dans le but d’améliorer les performances globales de l’entreprise.

§  Une logistique ou des logistiques

Plusieurs associations cherchent, chacune de leur côté, à définir cette fonction logistique. Il semble se dégager deux types de logistique :
• une logistique de flux qui vise à optimiser les flux de production d’un équipement
et
• une logistique de soutien qui vise à optimiser l’utilisation d’un équipement tout au long de son cycle de vie.